Une Suisse résiliente, mais jusqu'à quand?

J‘ai moi-même constaté que c‘était le cas - je faisais de la randonnée en montagne à six heures du matin, avec vue sur le lac Léman, avant les réunions virtuelles plus tard dans la journée où, soudain, de très bonnes idées sont apparues. Ce fut une période très productive pour moi, qui m‘a permis de penser de manière complètement différente ! Les entreprises suisses sont-elles de bons stratèges ou plutôt des tacticiens ? Les Suisses réfléchissent de l‘intérieur. Je ne vois pas souvent de grands succès dans la Silicon Valley. La scène des start-up suisse, que l‘IMD soutient également, est plus terre-à-terre, mais aussi beaucoup plus stable, avec moins de volatilité que ce que l‘on trouve aux Etats-Unis. Quel serait le pire scénario pour vous dans cette crise du coronavirus ? Que les cas de COVID-19 explosent au point qu‘il faudrait tout fermer à nouveau pour soulager les systèmes de santé afin que la situation reste gérable - à cet égard, un deuxième confinement serait très problématique pour l‘économie. Et quel est le meilleur scénario ? Pouvoir arrêter la propagation, mettre à disposition un vaccin complet et voir émerger une « nouvelle normalité ». C‘est ce que supposent la plupart des entreprises. On ne peut pas prévoir un état d‘urgence permanent. Une dernière question : dans quelle mesure êtes-vous globalement satisfait du résultat de SEF.Interaktiv ? SEF.Interaktiv et le SEF en soi sont très impressionnants. La capacité à réunir les décideurs et à avoir un dialogue ouvert dans lequel les gens partagent, commentent et écoutent est une base très solide à partir de laquelle on peut accomplir davantage. Cela est également très conforme à la manière de faire les choses en Suisse et ne serait pas possible dans beaucoup d‘autres pays. Ça a été formidable !

« Nous devons être beaucoup plus réactifs aux besoins de nos clients ! »

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